avril 26, 2024 10:55 AM

Les partisans de l’évasion au Canada luttent contre les restrictions liées au tabac

Au printemps 2018, le Canada a adopté une loi fédérale rendant spécifiquement légale la vaporisation. Aujourd'hui, les partisans de la vaporisation luttent contre le retour des partisans de la lutte antitabac. Les gros tabacs peuvent se battre contre diverses restrictions tout en continuant à progresser de manière rentable malgré la réduction des ventes de tabac.

/ Publié le novembre 20, 2018

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L’Association canadienne d’écumage et l’Association québécoise des vapoteries sont maintenant devant les tribunaux pour contester l’application de la loi québécoise sur le tabac de 2015. Cette loi inclut les e-cigarettes et le vapotage dans ses limites strictes sur le tabagisme et la publicité sur le tabac.

Bien que certains règlements concernant les vapeurs soient plus indulgents que ceux concernant le tabac, le Québec applique les restrictions les plus strictes sur les vapeurs au Canada. À la lumière de l’adoption en mai de la loi fédérale sur le tabac et les produits de vaporisation, qui a officiellement légalisé la vaporisation au niveau fédéral, les partisans de la vaporisation vont probablement continuer à faire pression contre toute restriction qui limite un marché en pleine croissance.

Loi de 2015 sur la lutte antitabac

La Coalition québécoise pour le contrôle du tabac est en montrant son soutien pour la version plus stricte de la loi québécoise sur la lutte contre le tabagisme de 2015, alors que les partisans de cette dernière se dirigent vers les tribunaux. Dans un procès peu médiatisé par la presse anglophone, les partisans du vaping tentent, selon les termes de la Coalition québécoise, de contester “les restrictions sur la promotion, l’interdiction de la vente en ligne, l’interdiction de l’affichage des produits au point de vente ainsi que l’interdiction de l’utilisation des produits vaporisés dans les boutiques spécialisées“. Loi sur la lutte contre le tabagisme de 2015 qui permet d’utiliser des e-liquides aromatisés et des présentoirs en magasin. Toutefois, elle restreint également la pratique de la vaporisation de la même manière qu’il est interdit de fumer et limite la quantité de publicité et l’association avec des produits non vaporisés. Par exemple, le parrainage d’une équipe ou d’une installation sportive est interdit par la loi tant pour le tabac que pour les vapeurs

Pour sa part, la Coalition a salué le fait que le Québec soit plus restrictif en matière de publicité par rapport aux autres provinces canadiennes où les e-cigarettes sont largement annoncées. En outre, elle a souligné que le lancement récent de l’e-cigarette JUUL est particulièrement attrayant pour les jeunes qui sont légalement interdits d’acheter ou d’utiliser de tels produits.

Litiges en cours

L’affaire remonte à une première contestation déposée par l’Association canadienne de l’encapsulation en 2016. Ce défi comprenait une réponse à “l’interdiction de faire la démonstration, de prélever des échantillons et d’utiliser des dispositifs de vaporisation dans les magasins spécialisés” qui empêche le personnel des magasins de vaporisation de faire la démonstration de dispositifs encore nouveaux pour le grand public. De plus, les partisans du vapotage soulignent que les jeunes ne sont pas autorisés dans les boutiques spécialisées et que les restrictions visant à limiter leur exposition dans de tels endroits sont inappropriées. À cette époque, Imperial Tobacco et l’Association québécoise des vapoteries ont également intenté des poursuites. À l’époque, Imperial Tobacco et l’Association québécoise des vapoteries ont également intenté des poursuites judiciaires. Actuellement, l’Association canadienne des vapoteries et l’Association québécoise des vapoteries ont uni leurs efforts. Étant donné que les grandes compagnies de tabac sont également impliquées dans l’industrie du vapotage, il faut s’attendre à des efforts continus en matière juridique et de relations publiques en réponse à toute limitation, bien qu’il soit clair que la situation semble très positive pour le vapotage par rapport au tabagisme.

Loi sur le tabac et les produits de vapotage 

Les efforts actuels se déroulent dans le contexte de l’adoption de la Loi sur le tabac et les produits de vapotage en mai qui a mis à jour la législation antérieure sur le tabac et a abordé le vapotage au niveau fédéral pour la première fois. Bien que le Québec soit considéré comme plus restrictif, de nombreux éléments de la loi sur le tabac et les produits d’encapsulation adoptent la même position, comme l’interdiction des commandites et des endossements. Cependant, bien que la loi impose de nombreuses restrictions sur les produits du tabac, elle autorise également Santé Canada à réglementer des éléments tels que les allégations de santé à des fins promotionnelles.

Santé Canada propose maintenant une “liste de déclarations à utiliser dans la promotion des produits d’inhalation” qui comprend une série de déclarations montrant que l’inhalation est une “option beaucoup moins nocive” que le tabagisme. Il s’agit notamment de déclarations concernant la réduction de l’exposition aux produits chimiques et “de nombreuses substances toxiques et cancérigènes”. Cette orientation de la réglementation dérange sans aucun doute les membres de la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac qui tentent de démontrer que l’inhalation de vapeurs est un risque pour la santé et que ses partisans en déforment les caractéristiques positives. Étant donné le succès de cette position aux États-Unis, où les restrictions sur les cigarettes électroniques sont actuellement en augmentation, la Coalition sera probablement encouragée dans ses efforts, tout en étant confrontée à la pression croissante des grandes compagnies de tabac qui cherchent à pénétrer le marché canadien nouvellement créé à la suite de l’introduction de la loi sur le tabac et les produits d’emballage. Avec l’émergence d’une dynamique similaire pour le cannabis légalisé au Canada, en particulier au Québec, les gros tabacs peuvent se battre contre diverses restrictions tout en continuant à progresser de manière rentable malgré la réduction des ventes de tabac.

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(Image présentée par Pixabay

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