La bière, l’une des boissons les plus populaires au monde, a accumulé un nombre considérable d’adeptes au fil des ans. Elle a un goût particulier que les gens adorent. Les gens apprécient son caractère effervescent, ses subtiles propriétés enivrantes et, surtout, son prix.
Cependant, la révolution de la bière artisanale a conditionné les Américains à attendre davantage de cette boisson, ce qui a entraîné une hausse constante des coûts. Par rapport à la bière ordinaire, les bières artisanales pourraient coûter deux fois plus cher, ce qui amène à se demander si ce produit vaut même la peine d’être acheté.
D’après “Le Huffington Post” la bière artisanale vaut le prix fort. En effet, selon l’article, la bière artisanale contient 65 centimes de malt, 13 centimes de levure et 53 centimes de houblon. Au total, cela représente déjà 1,31 dollar pour les ingrédients, ce qui est plus que le brassin habituel, qui ne contient qu’environ 16 cents pour le malt, 5 cents pour le houblon, et même rien sur la levure. Dans les mois à venir, les amateurs de bière artisanale pourraient toutefois devoir payer un supplément pour cette boisson.
Une mauvaise année
Le Canada, qui est un fournisseur clé d’orge, un ingrédient majeur de la bière artisanale, termine l’année de façon terrible, grâce à un hiver exceptionnellement humide et froid. Cet événement s’est produit alors que les stocks de cet ingrédient sont relativement faibles, ce qui a entraîné une hausse des prix de gros. Étant donné que la bière artisanale utilise davantage de malt, qui est fabriqué à partir de l’orge, il est assez difficile d’estimer l’impact que cela aura sur les consommateurs. Selon Fortune, en fait, les agriculteurs canadiens ont semé plus d’orge cette année que jamais auparavant, bien que le mauvais temps et le mauvais moment aient affecté sa qualité, et que l’orge de mauvaise qualité ne puisse pas être transformée en malt.
Bien sûr, d’autres pays exportent également de l’orge, bien qu’une sécheresse en Europe ait également eu des répercussions sur les récoltes, poussant même le prix de l’orge française à augmenter de 35 % en quatre mois seulement. Cela signifie que ces artisans peuvent soit couvrir l’augmentation des prix, soit la répercuter sur leurs clients, une situation qui a plus de chances de se produire principalement parce que la plupart des artisans brasseurs ne sont pas de grandes entreprises, mais plutôt des petites entreprises. Après tout, ce n’est qu’une mauvaise année, et il y en a toujours une autre. Alors n’accrochez pas ces verres tout de suite.
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