avril 25, 2024 5:17 AM

Le secteur minier canadien surpasse l’économie menée par l’or, le cuivre, le nickel et l’argent

Le secteur minier est un pilier essentiel de l'économie canadienne et, selon de nouveaux chiffres, il connaît une forte reprise après la crise de Covid, alors que les prix des métaux - menés par l'or, le cuivre, le zinc et le nickel - commencent à augmenter. Grâce à la reprise de la demande, ainsi qu'à une nouvelle demande de la part d'industries comme les véhicules électriques, les données montrent une forte performance des petites et moyennes entreprises minières canadiennes.

/ Publié le février 5, 2021

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Quiconque connaît les bourses canadiennes sait l’importance de l’industrie minière pour l’économie canadienne. Forts d’une expérience nationale considérable dans le secteur minier, les entreprises ou les experts canadiens ouvrent la voie dans le monde entier pour divers métaux, de l’or et de l’argent tape-à-l’œil au cuivre, au nickel ou au zinc, non moins importants. Et il semble que, comme prévu, l’augmentation de la demande et des prix contribue à redresser le secteur après un début difficile jusqu’en 2020.

En effet, selon de nouvelles données, non seulement le secteur minier dans son ensemble affiche désormais des performances supérieures à la moyenne du marché boursier canadien, mais cette croissance est menée par les petites et moyennes entreprises minières. C’est une très bonne nouvelle, car le secteur minier naissant peut être un indicateur et un moteur de la santé globale de l’économie. C’est pourquoi il vaut la peine de se pencher sur les différentes réussites pour analyser les nouvelles minières à l’origine de leur forte reprise, à commencer par le métal qui fait toujours les gros titres : l’or.

La croissance de l’or est forte et devrait durer, mais des opportunités de profit demeurent.

Les prix de l’or font souvent la une des journaux. Ils captent l’imagination du public et peuvent également être utilisés pour évaluer la confiance dans une économie. C’est donc une bénédiction mitigée de voir l’or augmenter si régulièrement et rester fort au cours du second semestre de 2020. Il a constamment dépassé les 1 800 dollars depuis le milieu de l’année 2020 et a passé une période prolongée à 1 900 dollars l’once ou plus, ce qui a permis de réaliser des bénéfices substantiels et de développer le secteur de l’extraction de l’or. La vénérable société canadienne Barrick Gold (TSX : ABX) a considérablement augmenté après le déclenchement de la pandémie et, bien que les activités se soient calmées sur ses actions avec le ralentissement du prix de l’or, leur cours reste supérieur aux niveaux pré-pandémiques de 2020.

Malheureusement, l’un des facteurs qui expliquent cette situation est le manque de santé général de l’économie, car les investisseurs et les spéculateurs se tournent souvent vers l’or en temps de crise pour stocker de la valeur en toute sécurité (surtout lorsque les gouvernements lancent des plans de relance records qui menacent de faire échouer la monnaie). Nous sommes donc heureux de constater que si le prix au comptant de l’or est resté élevé, ce qui est une bonne chose pour les sociétés d’extraction de l’or, la trajectoire depuis le milieu de l’année 2020 a été une trajectoire descendante. Cela suggère que les consommateurs et les investisseurs sont optimistes, et non pessimistes, quant aux chances de reprise de l’économie sans trop de dommages pour la monnaie.

Cela se reflète bien sûr dans les performances des sociétés minières axées sur l’or, qui ont connu une croissance respectable pendant la reprise de 2020, car le prix élevé alimente l’attention, les investissements et les bénéfices. Alors que les sociétés minières aurifères de niveau supérieur et moyen ont déjà bénéficié de cette poussée, il y a encore de la place pour une croissance dans la catégorie des petites sociétés minières. Ici, l’hésitation conduit à un retard dans la réponse aux circonstances économiques positives, alors que leur nature déjà spéculative offre de fortes options de croissance en cas de chute de résultats prometteurs tels que ceux récemment publiés par Rockridge Resources (TSXV : ROCK).

L’or n’est pas le seul métal à bénéficier de l’incertitude des marchés, mais une volatilité à la hausse a également été constatée dans les prix de l’argent, où les mineurs et autres entrepreneurs avisés saisissent l’occasion.

L’argent est en forte hausse, bien que les monnaies numériques offrent des alternatives intéressantes pour une monnaie stable

Souvent considéré comme le cousin inférieur et moins attrayant de l’or, le prix de l’argent a également augmenté, bien que de façon moins régulière. En partie sous l’effet des besoins industriels importants pour ce métal, ainsi que des spéculateurs fuyant les devises perturbées, les sociétés exploitant l’argent ont obtenu des résultats supérieurs aux attentes au cours des derniers trimestres de 2020. Une tendance qui a connu une accélération inattendue la semaine dernière alors que les spéculateurs de WallStreetBets, basés à Reddit, ont tourné leur attention désormais tristement célèbre sur le métal.

Cela n’a fait qu’encourager une explosion de la croissance, dont une partie a chuté depuis, tant dans l’extraction de l’argent que dans le prix des lingots. Et si cela accentue la réactivité de l’argent aux forces du marché, cela rappelle également l’importance du potentiel de croissance de ce métal sous-représenté. En effet, certains analystes canadiens sont enthousiastes à l’égard d’un projet visant à restaurer le potentiel de l’argent pour ancrer la valeur de la monnaie avec une cryptocouronne basée sur une chaîne de blocs liée au métal (et à l’or), appelé projet LODE.

Mais il ne faut pas s’arrêter aux métaux précieux, le secteur minier canadien se porte bien, voire mieux, avec d’autres ressources minérales moins voyantes.

Les prix du cuivre, du zinc et du nickel alimentent la croissance du secteur minier canadien

La croissance de l’industrie minière canadienne n’est cependant pas due à l’or ou à l’argent, mais plutôt à une forte présence de métaux plus traditionnels, bien que moins intéressants. Le cuivre, notamment, a connu une forte croissance, bien que le nickel et le zinc soient également sur une trajectoire ascendante. La combinaison de la baisse de l’offre due à la crise pandémique et de la forte demande (en particulier de la Chine) des économies en reprise a entraîné une pression à la hausse sur les prix, ce qui se traduit par des bénéfices pour les entreprises canadiennes bien positionnées sur chaque ressource.

Les données du dernier trimestre de 2020 permettent d’expliquer la performance positive du secteur

Comme on peut le voir, l’or est resté stable au quatrième trimestre 2020, alors que les métaux de base ont considérablement augmenté, entraînant avec eux l’indice des valeurs minières canadiennes (ici listées dans le Mining Eye, un sous-ensemble de ces valeurs sur lequel la source se concentre pour le suivi). Leur performance démontre également l’importance de la reprise dans les dernières semaines de l’année précédente, une tendance que nous voyons déjà se répéter en janvier 2021.

En fait, cette tendance devrait se poursuivre, au moins jusqu’à ce que l’offre puisse rattraper la demande en constante augmentation. La demande est propulsée, en partie, par le besoin croissant de voitures électriques et des métaux nécessaires à leurs batteries. Peut-être que le lithium ou le cobalt seront les grands gagnants de 2021. Quoi qu’il en soit, nous verrons probablement les entreprises canadiennes mener la charge, et récolter les fruits, de l’essor du secteur minier.

(Image mise en vedette par Xusenru via Pixabay)

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