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Une croissance du marché immobilier de Toronto en 2019

Bien que beaucoup s'attendaient à un effondrement du marché immobilier de Toronto, les ventes de logements ont continué d'afficher une croissance modérée, les prévisions hésitantes laissant entrevoir une croissance plus importante en 2019.

/ Publié le novembre 1, 2018

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Malgré les prédictions persistantes de désastre imminent pour le marché immobilier de Toronto, le prix des maisons a continué à augmenter lentement jusqu’à l’automne 2018. Pourtant, des questions subsistent quant aux effets persistants de la hausse des taux d’intérêt et à la volonté des acheteurs de payer plus cher. Les investisseurs étrangers semblent être un facteur moins important que prévu. En outre, un secteur technologique en pleine expansion pourrait bien alimenter la hausse des prix, même si les premiers acheteurs se désistent.

15 facteurs clés affectant le marché du logement à Toronto

Au cours de l’année 2018, une série de Prévisions de ventes de logements de Gord Collins ont parfois mis en avant divers signes indiquant que le marché du logement de Toronto pourrait s’effondrer. Pourtant, même si certains quartiers de Toronto traversent des périodes de forte baisse, la tendance générale est à une lente remontée. La plus récente prédiction de Collins est que “les prix de l’immobilier à Toronto continueront à augmenter après les élections fédérales du 21 octobre 2019“. En examinant de plus près la pensée de Collins, on constate que l’avenir de l’immobilier à Toronto est basé sur une série de possibilités interdépendantes qui pourraient affecter les ventes futures. Parmi ces possibilités figurent les préoccupations des Canadiens, comme la question de savoir si les taux d’intérêt vont augmenter ou non et ce qui se passe sur le marché régional de l’emploi. Ces questions sont présentes dans l’esprit de tous ceux qui envisagent l’avenir de l’immobilier à Toronto, mais Collins va encore plus loin avec “15 Key Factors Driving Toronto Housing Market” (15 facteurs clés qui influencent le marché du logement à Toronto), parmi lesquels on trouve le nombre croissant de personnes âgées à la recherche d’un logement, l’endettement des consommateurs, les restrictions fédérales pesant sur les acheteurs d’une première maison, le sort de l’industrie automobile et la pénurie de logements dans la région. Il est intéressant de noter que Collins ne tient pas compte des effets de la croissance de l’industrie technologique régionale, dont il est question dans un récent rapport sur le marché immobilier.

L’industrie technologique va-t-elle faire grimper les prix encore plus haut ?

A prévisions en matière de logement d’Engel & Völkers prédit que l’industrie technologique va maintenir le boom du logement. Avec l’ouverture d’un nouveau siège social par Microsoft et la planification par Intel d’une nouvelle usine d’ingénierie, Toronto semble destiné à devenir un centre technologique. En fait, Toronto est déjà classée “quatrième pôle technologique d’Amérique du Nord” et un statut similaire a fait monter les prix de l’immobilier dans toutes les grandes villes qui connaissent une telle croissance technologique.

Le boom technologique pourrait stimuler le marché de la copropriété. (Source)

Engel & Völkers le président et directeur général Anthony Hitt a souligné que les ventes de copropriétés devraient avoir un effet et que beaucoup de ces ventes pourraient être faites à des acheteurs étrangers. Toutefois, ce ne sont pas les spéculateurs qui ont inquiété certains observateurs et qui ont été une force motrice à Vancouver. Le boom technologique apporte une main-d’œuvre internationale dans la région environnante et ces acheteurs vont donc s’intégrer à la ville plutôt que d’être des propriétaires absents avec des propriétés vides.

Un certain scepticisme demeure concernant le marché plus large

Malgré les nombreux sentiments positifs concernant la croissance du marché du logement de Toronto, les sceptiques restent préoccupés comme le montre le rapport annuel de la Société canadienne d’hypothèques et de logement. Ce rapport prévoit un déclin général du marché du logement canadien dans son ensemble pour 2019 et 2029, mais il indique également des possibilités qui pourraient modérer ce déclin. Pourtant, les perspectives pour Toronto sont présentées comme plus positives que pour l’ensemble du pays, avec la possibilité qu’un ralentissement de la croissance en 2018 pourrait être suivi d’une “reprise partielle” en 2019 si “la croissance de l’emploi et les niveaux de migration continuent également à augmenter“.

Si une reprise dépend de la croissance de l’emploi et de la migration, comme le soutient la Société canadienne d’hypothèques et de logement, la position d’Engel & Völkers selon laquelle la croissance technologique entraînera à la fois plus d’emplois et plus de migration est un soutien fort à la poursuite de la croissance dans le secteur du logement. Et si les 15 facteurs clés de Collins sont alignés, sa prédiction de croissance apporte un soutien supplémentaire. Malgré une hésitation générale à prédire une forte croissance, la croissance modérée du marché du logement de Toronto semble devoir se poursuivre en 2019.

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