Entre les records et le revirement d’attitude de Buffett, il est difficile d’ignorer l’or ces derniers temps. Le prix du précieux métal jaune est en mouvement et il est en hausse. Les temps sont durs, et les investisseurs veulent un refuge sûr. Il s’agit probablement de la nouvelle norme pour l’or. Au moins pour un certain temps.
Ce n’est pas encore fini et cela pourrait s’aggraver
Bien que les mesures de verrouillage aient été levées dans de nombreux pays comme la France et l’Italie pour le moment, les craintes d’une deuxième vague sont encore très réelles. Les restrictions aux voyages internationaux et la propagation presque incontrôlée de la maladie aux États-Unis ne font qu’ajouter aux problèmes.
Cela signifie qu’une énorme pression à la baisse s’exerce sur de nombreux secteurs du marché boursier qui couve sous la surface. La menace de nouvelles pertes et d’une période de rétablissement prolongée est donc bien réelle. Mais certains secteurs devraient se porter plutôt bien, surtout si la crise sanitaire s’intensifie.
L’extraction de l’or se porte bien, merci beaucoup
Alors que d’autres secteurs se sont effondrés et que l’or a grimpé en flèche, les entreprises qui ont une main sur le marché de l’or sont maintenant en pleine forme. En particulier, l’extraction de l’or semble être la plus grande gagnante pour les investisseurs, en raison du pourcentage de gains plus élevé qui accompagne chaque dollar d’augmentation du prix de l’or.
Cela s’explique par les coûts fixes de l’exploitation minière. Avant la crise sanitaire, le coût de l’extraction de l’or dans de nombreuses régions était très proche du prix auquel il pouvait être vendu. Parfois, il était même moins cher de le laisser en terre.
Ainsi, lorsque l’extraction de l’or passe de marges proches de zéro à n’importe quoi, les rendements pour les investisseurs sont encore plus importants que pour ceux qui viennent d’investir directement dans l’or. Et n’oublions pas que, contrairement à l’or, nombreux sont ceux qui versent des dividendes à l’investisseur à long terme.
Où investir sur le TSX
Freegold Ventures (TSX : FLV)
Ce titre a déjà connu des gains stratosphériques cette année. Il s’est négocié à seulement 0,04 $ au début de l’année et a connu des gains en pourcentage à QUADRUPLE chiffres, allant jusqu’à 1,95 $ à la suite de l’épidémie de COVID-10.
Actuellement, Freegold développe son projet Golden Summit près de Fairbanks en Alaska. Là, ils ont un programme de forage au diamant de 10 000 mètres en cours. Ils gèrent également un autre projet à Livengood, en Alaska, qui se concentre sur le cuivre et l’or.
Avec les gains stratosphériques que Freegold a connus récemment, il convient de mentionner qu’il faut être prudent. En fait, la société elle-même s’est inquiétée de ces hausses et a publié une déclaration :
(“Freegold”) souhaite confirmer qu’elle n’a connaissance d’aucune information importante et non divulguée qui expliquerait la récente augmentation du prix du marché et du niveau du volume des transactions de ses actions ordinaires,”
Cela dit, le prix de cette action n’a pas rechuté après la flambée des cours, ce qui signifie qu’il y a peut-être d’autres choses à venir pour cette action.
Jaguar Mining (TSX : JAG)
Les gains de 400 % de Jaguar Mining, qui s’élevaient à environ 1,70 $ en mars et se négocient actuellement à un peu plus de 8,30 $, sont impressionnants, mais semblent certainement un peu plus modestes.
La société, qui se concentre sur l’exploitation minière brésilienne, a fait état d’une production de 23 483 onces d’or au deuxième trimestre dans son dernier rapport. Jaguar se concentre particulièrement sur sa mine Turmalina, et la mine Pilar qui fait partie du complexe aurifère Caeté. Elle possède également le projet Paciência, actuellement en cours d’entretien et de maintenance depuis 2012.
International Tower Hill Mines (TSX : ITH)
Une autre entreprise qui a réalisé de gros gains cette année est Internation Tower Hill Mines. Débutant en avril à 0,57 $ l’action, elle a grimpé d’un peu plus de 300 % pour atteindre 2,42 $ le 30 juin, et s’est depuis lors installée avec un solide support à 1,80 $ et un potentiel de hausse important.
Comme Freegold, ils ont également une activité en Alaska et sont propriétaires du projet aurifère Livengood. Cet endroit est, selon la firme, le plus grand gisement d’or du continent qui n’appartient pas à un grand groupe minier.
Selon Marcelo Kim, le président de l’entreprise, Internation Tower Hill Mines, “estime qu’avec la hausse du prix de l’or, le projet Livengood devient l’un des actifs les plus convoités et les plus importants d’une juridiction géopolitiquement sûre, à une époque où la plupart des sociétés aurifères luttent pour reconstituer leurs réserves”.
Rockridge Resources Ltd. (TSX.V : ROCK)
Actuellement négocié sur la venture exchange, il semble que Rockridge n’ait pas reçu le même engouement que les autres sociétés cotées ici. Son cours est actuellement supérieur d’environ 200 % à celui qu’il avait au plus profond de la crise, et la hausse de son prix n’a pas été aussi stratosphérique que celle des autres titres aurifères. Cela pourrait en faire l’une des valeurs les plus solides du secteur de l’extraction de l’or.
Actuellement concentrés sur leur projet Raney Gold, ils sont sur le point de prolonger leur programme de forage de printemps par un autre en septembre. Après avoir obtenu de bons résultats dans le programme de printemps avec quelques interceptions à très haute teneur, Rockridge cherche maintenant à tester la profondeur et l’orientation du site, qui restent actuellement tous deux ouverts.
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(Image présentée par Michael Steinberg via Pexels)
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