Avec le feu vert donné au Canada pour son projet de gaz naturel liquéfié (GNL), y compris le terminal de Kitimat, en Colombie-Britannique, l’industrie du GNL a commencé à planifier son succès futur. Les membres de l’industrie internationale liée au GNL forment un groupe de publicité pour améliorer l’image du GNL au-delà du projet LNG Canada.
Des exemples positifs de ces efforts sont déjà mis en avant dans la couverture médiatique du partenariat entre LNG Canada et les autochtones. Jusqu’à la tenue d’une première réunion d’information à la mi-janvier à Calgary, il ne semble pas que des informations supplémentaires soient disponibles, mais les participants devraient déjà être bien conscients du terrain difficile dans lequel ils travaillent.
Faire connaître des récits convaincants
Dans une déclaration sur le site de JWN Energy. Bill Whitelaw, PDG de JWN Energy, a parlé d’une première alliance entre Resource Works Society, la Canadian Society for Unconventional Resources (CSUR) et le Canadian Global Affairs Institute (CGAI). M. Whitelaw appelle à un “rajeunissement du secteur canadien du gaz naturel” qui, selon lui, exigera que les secteurs énergétiques connexes travaillent ensemble selon une approche beaucoup plus unifiée que par le passé. Selon la déclaration, une collaboration efficace permettra aux participants de partager des “récits convaincants” qui communiqueront d’une voix diverse mais unifiée. Pour trouver le “bon alignement entre les organisations clés”, une première réunion se tiendra à Calgary le 15 janvier pour juger de l’intérêt réel. Cette réunion sera peut-être aussi l’occasion de lancer en douceur la nouvelle organisation, quelle que soit sa forme. Pour l‘instant, elle semble être en mode “heads-up”, c’est-à-dire qu’elle prépare le terrain sans trop en dévoiler.
Le mouvement anti-fraude
Le projet LNG Canada en Colombie britannique continue de faire l’objet d’une opposition qui se poursuivra probablement pendant toute la durée du projet. Le port de Kitimat, plus récemment a reçu l’attention des manifestations de protestation. Mais les actions individuelles s’inscrivent dans un cadre plus large de perspectives et d’activités que les militants utilisent pour attirer l’attention sur leurs points de vue. C’est ainsi que les militants écologistes qui travaillent contre le GNL au Canada et contre de nombreux projets similaires dans plusieurs pays ont obtenu un certain succès. En ce sens, les militants anti-fraude gagnent souvent la bataille pour des récits convaincants tout en perdant leurs tentatives de bloquer de tels projets. Mais les militants sont bien conscients qu’ils se battent pour un récit qui se renforce avec le temps. Et, pour les militants, la lutte contre un projet de fracturation particulier est une lutte contre la fracturation dans le monde entier et, en fin de compte, une lutte contre la destruction de l’environnement dans son ensemble.
Il existe de nombreux domaines de chevauchement et d’appartenance entre les groupes environnementaux et les peuples autochtones au Canada, de l’environnement aux questions plus larges de justice sociale et de sociétés durables. Lorsque ces forces se combinent, avec leurs nombreux partisans, des protestations extrêmement efficaces peuvent en résulter, qui s’appuient sur des réponses créatives et des croyances profondément ancrées pour créer ces “récits convaincants” qui peuvent gagner la journée.
Les leçons tirées des protestations de Standing Rock
Les protestations contre le gazoduc d’accès au Dakota, en particulier celles de la réserve indienne de Standing Rock dans les Dakotas, restent une opération en cours et sont révélatrices de ce que le GNL Canada peut continuer à attendre à chaque étape du processus. Les tactiques utilisées dans le cadre de ces manifestations vont de déclarations très visuelles à un sabotage pur et simple des opérations. La possibilité d’ériger des barricades de type “Standing Rock” apparaît déjà avec les barricades réelles liées au GNL Canada. Le clan Unist’ot’en, par exemple, se concentre sur la lutte contre les projets de pipelines dans une lutte pour les droits fonciers. Dans le but de contrôler leurs propres récits, ils construisent des campements plutôt que des barrages et mettent en avant leur pouvoir de guérison et de renforcement de la communauté.
Bien que de nombreuses forces s’opposent au GNL Canada, en particulier sur les questions environnementales, les communautés indigènes occupent une place particulière dans le récit. Leur leadership dans une cause particulière ouvre un large éventail de références à l’injustice historique qui donne à leurs perspectives un poids supplémentaire dans l’opinion publique. C’est la raison pour laquelle les titres récents sur le travail de LNG Canada visant à atteindre et à impliquer les peuples autochtones semblent particulièrement opportuns, même s’il s’agit d’un effort de longue haleine.
La bataille publicitaire
Lorsqu’un publicitaire vous dit que la société pour laquelle il travaille prépare une campagne, n’oubliez jamais que celle-ci a déjà commencé et que vous en faites maintenant partie. L’annonce discrète d’une coalition publicitaire, en quelque sorte, visant à obtenir un soutien pour les opérations de GNL, qui débutera par une réunion d’information, semble un peu minimisée. Après tout, le plan consiste à construire une “coalition de nouvelle génération” afin de “s’assurer que cette nouvelle économie du GNL ne tombe pas sous la coupe de forces extérieures bien organisées, capables de paralyser un secteur qui n’est pas prêt à coordonner une campagne connexe sur de nombreux fronts”. Cette coalition, destinée à saisir l’occasion avec des récits convaincants, sera en lutte avec d’autres coalitions ayant des programmes similaires et des objectifs contradictoires. La création d’histoires à travers lesquelles chaque individu voit et interprète les nouvelles et les opinions liées au GNL fera une grande différence dans la façon dont les nouvelles sont reçues. En fin de compte
, que l’on parle de fracturation ou de marée de GNL est une grande partie de la bataille
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(Image présentée par DepositPhotos)
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