avril 20, 2024 6:55 AM

Les intérêts nationaux du Canada et la mentalité du libre-échange

a utilisé sa mentalité de libre-échange pour repousser sans cesse les limites et gagner son rang de nation de renommée mondiale. En fait, une grande partie de la prospérité du Canada est due à son commerce international. La mentalité de libre-échange du Canada l'a placé en excellente position sur le plan international, mais quand commence-t-il à faire plus de mal que de bien ?

/ Publié le juillet 14, 2019

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Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le commerce a été le principal moyen par lequel les pays et les nations du monde entier ont su s’adapter à leur époque, ce qui a conduit à une croissance et une prospérité à long terme. C’est aussi une évidence, les nations ont leurs propres produits et services phares, et un commerce (passant par les politiques de libre-échange) florissant signifie une augmentation des revenus et des opportunités dont les travailleurs peuvent bénéficier. 

L’importance du libre-échange au Canada

C’est le cas du Canada, qui a utilisé sa mentalité de libre-échange pour repousser sans cesse les limites et gagner son rang de nation de renommée mondiale. En fait, une grande partie de la prospérité du Canada est due à son commerce international, les échanges de biens et de services représentant environ 64 % de son produit intérieur brut (PIB).

Selon une recherche précédente fournie par Statistique Canada, Les politiques de l’UE en matière de commerce et de libre-échange ont largement contribué à améliorer la productivité du Canada, en particulier dans le secteur manufacturier. En fait, de 1974 à 2010, 35 % des fabricants qui étaient également des exportateurs étaient largement responsables d’environ 72 % de l’emploi total dans le secteur manufacturier, ainsi que de 79 % des livraisons manufacturières totales.

En créant des conditions plus prévisibles, plus transparentes et plus équitables pour ses entreprises qui opèrent en dehors de ses règles, les accords commerciaux du Canada ont plus ou moins créé des conditions de concurrence équitables pour ses entreprises afin qu’elles puissent affronter en toute confiance les marchés internationaux. En outre, ils ouvrent également de meilleures perspectives en réduisant les barrières commerciales telles que les droits de douane ou les quotas.

En fait, la crédibilité du Canada a tellement augmenté que les projets canadiens servent généralement de points de référence pour les marchés internationaux.

Mais trop de bonnes choses peuvent-elles être mauvaises ?

Et le Canada devrait-il faire passer ses intérêts nationaux en premier ?

Trouver le bon équilibre

Appelé “objectifs et ambitions d’un pays”, l’intérêt national d’un pays est un concept clé des relations internationales, qu’il soit économique, militaire, culturel ou autre. Et le gouvernement du Canada semble être à la croisée des chemins avec celui-ci, comprenant que des décisions difficiles doivent être prises pour construire une économie écologiquement durable qui réponde aux besoins sociaux et ne repose pas uniquement sur le libre-échange, mais n’ayant pas l’initiative de les mettre en œuvre et de les réaliser réellement. Souvent, les bénéfices sont protégés, tandis que les risques sont à la fois déplacés et socialisés.

Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’améliorations. Au début de cette année, en mai, le gouvernement du Canada a pris des mesures pour l’intérêt nationalLa Commission européenne a mis en place un programme de sauvetage des entreprises, en collaboration avec les syndicats des métiers de la construction du Canada et en parallèle avec le précédent plan de sauvetage de l’industrie automobile et ferroviaire.

Le gouvernement de l’Alberta a également pris des mesures, choisissant de placer les intérêts de ses citoyens au-delà de ceux de ses partenaires politiques à l’extérieur du pays.

Pour aller de l’avant, l’équilibre entre les intérêts nationaux et la mentalité de libre-échange sans cesse croissante du Canada a toujours été une question d’égalité des chances et de réciprocité. Les entreprises et les particuliers canadiens doivent d’abord trouver le succès dans leur propre pays avant de le trouver dans celui des autres.

 

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Cela ne veut pas dire qu’il doit renoncer à son industrie de libre-échange, mais en même temps, il doit proposer une politique nationale qui mettra en avant les meilleurs intérêts et l’économie de son pays avant même de commencer à penser hors des sentiers battus.

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