Le site Banque nationale du Canada (EST:NA) a connu de nombreux hauts et bas au fil des ans, étant donné qu’elle se trouve au centre d’une industrie assez volatile dans un pays avant-gardiste comme le Canada. Actuellement dirigée par son PDG, Louis Vachon, et dont le siège social se trouve à Montréal, la NA est la sixième banque commerciale du pays et compte plus de 2,4 millions de clients personnels répartis dans les nombreuses provinces du Canada. Mais est-elle assez forte pour survivre à la prochaine crise financière ? Historiquement, le pays s’en sort beaucoup mieux en cas de ralentissement économique. En fait, selon Forbes, lorsque les États-Unis ont traversé la crise économique de 2008 qui a mis des milliers de personnes en danger, le Canada ne connaissait que des difficultés relativement mineures, sans aucune faillite ou renflouement de banques, avec ses récession globale moins grave que ses voisins du Sud. Mais cette fois, pourra-t-elle tenir le coup ? Ou plus précisément, ses banques peuvent-elles s’en sortir avec le temps ?
Un acteur fort
Considérée comme une banque “trop bonne pour faire faillite”, NA est actuellement soumise à une réglementation stricte, qui concentre l’attention des investisseurs sur le type et le niveau des risques qu’elle décide de prendre. De plus, la banque a un ratio d’endettement de 18,07x, ce qui est nettement inférieur au plafond de 20x. Si l’on considère que le niveau d’endettement d’une banque détermine son niveau de risque et sa capacité à rembourser ses investisseurs, il est juste de dire que la banque a plus qu’assez de force pour rembourser ses débiteurs en cas d’événement négatif soudain, comme une crise économique. En fait, grâce à sa grande marge de manœuvre, elle peut même augmenter son niveau d’endettement pour renforcer encore son capital sans mettre en péril sa situation financière
En outre, la liquidité de la Banque nationale du Canada a un ratio de 53 pour cent. Si l’on considère que cette importante catégorie d’actifs devrait représenter environ 70 % de l’ensemble des actifs, la banque prouve facilement qu’elle a un bon équilibre entre ses revenus d’intérêts et sa liquidité globale. Les banques fonctionnent généralement en prêtant des dépôts sous forme de prêts et en appliquant un taux d’intérêt plus élevé. Actuellement, le ratio prêt/dépôt de la banque est de 82 %, ce qui signifie qu’il se situe dans la marge raisonnable, et qu’il est également inférieur au maximum approprié de 90 %. Sur la base de ces données, il est clair que la Banque nationale du Canada détient une position forte sur le marché, avec une position de liquidité et de levier favorable qui l’expose beaucoup moins au risque que d’autres concurrents. Pour tout investisseur qui pense qu’une crise économique pourrait survenir prochainement, se réfugier à la Banque nationale du Canada vous fera du bien, car la banque est suffisamment équipée pour faire face à un tel événement.
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