avril 20, 2024 5:17 AM

L’utilisation du charbon thermique sera progressivement abandonnée au Canada

L'utilisation du charbon thermique pour l'électricité continue d'être réglementée et sera bientôt supprimée, mais les centrales au charbon peuvent se convertir au gaz naturel ou exporter vers d'autres pays pour le moment. Le Canada a choisi de supprimer progressivement le charbon pour la production d'électricité.

/ Publié le février 12, 2019

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Le Canada a choisi de supprimer progressivement le charbon pour la production d’électricité. Depuis 2016, dans le cadre de l’alliance Powering Past Coal avec le Royaume-Uni, il a fixé une date en 2030 pour ne plus utiliser le charbon comme base pour développer l’électricité.

Pour le Canada, cela signifie trouver de nouvelles sources pour alimenter la production d’électricité pour l’espace que le charbon utilise à 11 %. Actuellement, les centrales qui utilisent le charbon ont produit 72 % des émissions de gaz à effet de serre du Canada.

Rien à perdre

À mesure que l’industrie s’essouffle, les pertes d’emplois deviennent inévitables. Le charbon produit des dioxydes de soufre, des polluants à base de mercure et des oxydes d’azote qui doivent être éliminés de l’air. Pire encore, ces polluants provoquent des maladies respiratoires et des décès. Le site gouvernement estime que sur 50 ans, elle gagnera 1,2 milliard de dollars en avantages pour la santé en maintenant simplement la pureté de l’air par l’élimination du charbon. Les nouveaux emplois dans le secteur de l’énergie propre en 2016 ont créé 56 000 emplois, une augmentation de 1,3 % du produit intérieur brut et 25,4 milliards de dollars de financement. Dans le secteur de l’énergie, le déclin de l’industrie du charbon sera compensé par la montée en puissance des entreprises du secteur de l’énergie propre.

Banque de développement des exportations

Les dirigeants des centrales au charbon pour l’électricité ont eu trois ans pour y réfléchir. Comme promis, la Banque de développement des exportations du Canada (EDC) a annoncé en janvier qu’elle se retirerait entièrement du secteur du charbon pour l’électricité. L’agence aide généralement les entreprises de toutes les provinces. Avec l’annonce que tout ce qui a trait au charbon thermique ne sera pas financé, la réalité a frappé : l’élimination progressive avait du mordant.

L’avertissement monétaire est venu plus tôt avec la réduction du financement et du soutien en 2017 pour les projets de charbon thermique au Canada. La SEE a laissé des fonds pour les projets de charbon qui exportaient vers d’autres pays. Avec l’arrêt récent des centrales de l’Ontario, le pourcentage d’électricité créée par le charbon est tombé à 10 %.

L’industrie du charbon voit une partie de son entreprise disparaître, mais le charbon métallurgique restera une option viable. Les provinces de l’Alberta et de la Colombie-Britannique sont les plus touchées, car elles ont produit une grande partie du charbon. Les types de charbon existants sont le charbon thermique et le charbon métallurgique. Il n’a pas encore été défini si le charbon thermique sera exporté vers d’autres pays pour y être utilisé, car une grande partie de ce charbon était destiné à un usage domestique. De nombreux pays ont déclaré dans l’Accord de Paris qu’ils n’utilisaient que peu de charbon thermique, alors que le charbon métallurgique va très probablement augmenter les exportations et éventuellement la production nationale. Le charbon métallurgique est transformé en coke qui est ensuite utilisé pour créer de l’acier. Les analystes ne voient aucune diminution significative de l’économie mondiale. Actuellement, les exportations canadiennes de charbon en 2017 s’élèvent à 93 % pour le charbon métallurgique. Le Canada alimente les marchés asiatiques avec ses exportations de charbon.

Le charbon dans le monde

L’Institut de recherche sur l’énergie (AIE) publie un rapport annuel. En 2018, le charbon fournissait 27 % de l’énergie mondiale totale. Le charbon fournit 38 % de la production mondiale d’électricité. Il occupe cette dernière position depuis 1998, si bien que le monde s’est véritablement éloigné du charbon. Les économies émergentes construisent souvent des centrales au charbon pour poursuivre leur développement.

Bien que les chiffres changent dans chaque pays, il n’y a pas eu beaucoup de progrès dans l’abandon du charbon dans l’ensemble. Credible Carbon propose une prévision et un résumé. Il indique que le marché mondial du charbon restera stable jusqu’en 2023. Avec le déclin de l’utilisation du charbon en Amérique du Nord et en Europe, les pays indiens et asiatiques vont augmenter. Les énergies renouvelables et le gaz naturel ont commencé à faire des progrès sur les marchés. Le Canada montre la voie à suivre pour accélérer cette croissance. Les analystes prévoient une baisse de 27 à 25 % des marchés du charbon. À court terme, le charbon peut être un investissement pour les vétérans qui savent comment jouer sur les marchés mondiaux dans de telles industries et de tels scénarios. Malgré la hausse des prix, aucun nouvel investissement n’a été réalisé. Au lieu de cela, on a investi dans l’expansion des opérations charbonnières ou dans l’achat d’actifs de production avec des améliorations. Les économies avancées ont continué à avoir des entreprises charbonnières. Par exemple, la Chine continue à développer le charbon. Les analystes prédisent que d’ici 2020, même en Chine, le nouveau développement ralentira. Au Canada, une tendance à la conversion des unités de charbon pour utiliser le gaz naturel s’est développée. Des règlements ont été adoptés qui encouragent les centrales au charbon à se convertir au gaz naturel avant la fin de leur vie utile. Les unités de conversion du charbon au gaz ont une exigence de performance plus faible et cela passe par l’efficacité. Si l’unité au gaz a un rendement élevé, elle produit de l’électricité la plupart du temps. Si l’unité à gaz a un rendement moins élevé, elle fonctionne une partie du temps. Le Canada a proposé un terminal d’exportation de GNL au Canada. Depuis 2011, 24 projets de GNL ont reçu une licence d’exportation à long terme du gouvernement. Situé à Kitimat, en Colombie-Britannique, il sera opérationnel en 2021.

LNG Canada s’est associé à PetroChina Company Limited, Royal Dutch Shell, Petronas et Mitsubishi Corporation. Il l’a fait par l’intermédiaire de sa filiale Shell Canada Energy, North Montney LNG Limited Partnerships, Diamond LNG Canada Limited et Kogas Canada LNG. Les investisseurs voudront peut-être examiner attentivement les centrales au charbon qui se convertissent au gaz naturel et les possibilités d’avenir qu’elles offrent.

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(photo présentée par Oatsy40 sur Flickr. CC BY2.0)

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