“L’optimisme prudent” se définit comme un sentiment général de confiance en quelque chose tout en étant prêt à affronter les obstacles et les échecs éventuels. Bien que ce sentiment soit général pour pratiquement toutes les situations, il s’agit en grande partie du sentiment des investisseurs qui envisagent d’acheter des actions de la Banque de Nouvelle-Écosse, dont la performance n’a pas été impressionnante lors des dernières transactions. Sur la base de l’évolution du stock. Actuellement, Paul Bagnell de BNN Bloomberg a décrit le titre comme un “retardataire 2018”, en notant qu’au 24 décembre, les actions sont quelque peu léthargiques, en baisse de 14,7 pour cent avec des dividendes à moins 11,9 pour cent. Motley Fool, pendant ce temps, a déclaré que le titre était déjà entré dans une mode de marché à la baisse. Dans les deux rapports, le ralentissement a été largement attribué aux tensions commerciales mondiales et à l’instabilité politique.
D’autre part, ce ralentissement pourrait n’être qu’une préparation à un pivot complet alors que les bénéfices de deux importantes acquisitions de la Banque Scotia cette année continuent de mijoter jusqu’à son point d’ébullition complet d’ici 2019. La Scotia a acheté 51% de Banco Cencosud au Pérou en mai et a acquis Jarislowsky Fraser en février. Les investisseurs qui regardent les actions de la Banque Scotia semblent donc avoir deux options pour le moment : soit ils adoptent un état d’esprit qui ne pose aucun problème pour supporter ce qui pourrait être une volatilité à court terme, soit ils s’assoient un peu, ne touchent pas au titre et observent l’évolution de la situation au moins jusqu’à la fin de l’année.
L’instabilité politique américaine met en péril les actions des marchés émergents
Ailleurs dans les marchés émergents, en Amérique latine, y compris au Pérou, un tremblement général d’instabilité a pu être ressenti en raison de la situation géopolitique et des tensions commerciales mondiales. Le week-end précédant Noël, le gouvernement américain a été partiellement fermé suite à un désaccord entre le président américain lui-même et des membres de son administration. La fermeture partielle devrait durer jusqu’en janvier, car des rapports ont été publiés selon lesquels le président américain Donald Trump aurait déclaré qu‘il prévoyait de licencier le président de la Réserve fédérale Jerome Powell. les actions des marchés émergents. La fermeture a commencé le 21 décembre lorsque M. Trump et ses fonctionnaires ont discuté de leur plan budgétaire pour 2019 qui excluait les 5 milliards de dollars que le président voulait allouer à la construction d’un mur à la frontière mexicaine. En raison d’un désaccord, neuf départements ont été fermés. Le 25 décembre, M. Trump a déclaré que son gouvernement resterait fermé jusqu’à ce qu’il obtienne le budget nécessaire à la construction du mur : “Je ne peux pas vous dire quand le gouvernement sera ouvert. Je peux vous dire qu’il ne sera pas ouvert tant que nous n’aurons pas un mur ou une clôture, quel que soit le nom qu’on lui donne”. Trump aurait dit lors d’un programme de Noël à la Maison Blanche.
L’économie péruvienne fluctue en fonction des stimuli mondiaux et locaux
Le Pérou fait actuellement preuve d’un comportement imprévisible, car il réagit à la fois aux conditions du marché mondial et du marché intérieur. Alors que sa monnaie locale lutte contre les incertitudes du commerce mondial, les mesures prises par le président Martin Vizcarra pour dénoncer et mettre fin à la corruption liée à Odebrecht ont favorisé les sentiments positifs des investisseurs. Odebrecht est une grande usine de construction brésilienne qui a versé des centaines de millions de pots-de-vin à une douzaine de pays pour obtenir des contrats pour des projets publics. De hauts fonctionnaires, des hommes politiques et des hommes d’affaires de premier plan ont été impliqués dans cette affaire, qualifiée de plus grand scandale de corruption au Pérou à ce jour. Vizcarra est en première ligne de la lutte contre le géant de la construction, ce qui a rendu les investisseurs optimistes quant au marché péruvien, mais en même temps, on a constaté une baisse de 2,4 % des croissance économique du Pérou au troisième trimestre de l’année, alors que les tensions mondiales affectent son secteur minier. Le Pérou est le deuxième producteur mondial de cuivre et une baisse des investissements internationaux dans son industrie minière a légèrement affecté son économie cette année, selon Hugo Perea, le vice-ministre de l’économie du pays. Le ralentissement a été constaté en octobre. La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine a également pesé sur la monnaie du pays et sur les prix mondiaux des minéraux, a déclaré M. Perea à l’époque. Le ministre adjoint de l’économie est néanmoins resté optimiste, affirmant que le ralentissement économique actuel est temporaire et qu’il se traduira par une reprise des dépenses publiques et des revenus de l’industrie de la pêche.
Faut-il parier sur le stock de la Banque de Nouvelle-Écosse pour 2019 ?
Les investisseurs doivent rester perspicaces lorsqu’il s’agit de prendre des décisions sur le stock. Pour M. Bagnell, les actions de la Banque de Nouvelle-Écosse pourraient mettre à l’épreuve un principe de marché populaire : “There are good reasons to challenge” ‘this year’s laggard is next year’s outperformer’ thesis on Scotia”, a-t-il écrit sur BNN Bloomberg.
“La réussite de l’intégration de ces nouvelles entreprises par la Banque Scotia et l’augmentation de ses rendements seront déterminantes pour l’histoire de la Banque Scotia en 2019″, a-t-il ajouté. M. Bagnell a décrit l’acquisition par la Banque Scotia de la banque péruvienne Banco Cencosud et de la société d’investissement canadienne Jarislowsky Fraser comme “un changement de cap”, car la banque semble également miser sur ces acquisitions.
Dans son rapport financier du quatrième trimestre, la banque a déclaré qu’elle visait une croissance annuelle des bénéfices de 7 % ou plus au Canada et une croissance de 9 % de ses bénéfices internationaux en 2019. La Banque Scotia a également annoncé une augmentation de 13 % de son bénéfice net, soit 2,35 milliards de dollars, alors que les analystes prévoyaient 2,24 milliards de dollars. Le bloc commercial de l’Alliance Pacifique, composé du Pérou, du Mexique, du Chili et de la Colombie, a propulsé la croissance des activités de la banque à l’étranger. Ce bloc représentait un quart des bénéfices de la banque.
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