avril 25, 2024 10:38 PM

Les entreprises investissent-elles dans le développement durable ?

Les initiatives de développement durable ont ajouté une couche supplémentaire à ce que les entreprises pétrolières et gazières doivent respecter. Peuvent-elles encore faire des bénéfices avec l'exploitation des sables bitumineux ?

/ Publié le novembre 13, 2018

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Les initiatives de développement durable ont ajouté une couche supplémentaire à ce que les entreprises investissent plus. Lorsque l’on traite avec les marchés du pétrole et du gaz, les ondulations et la volatilité vont de pair avec le territoire. Les stocks de pétrole et de gaz sont plus touchés que les autres stocks par la politique, les préoccupations environnementales et la question de savoir si l’entreprise investit suffisamment dans la recherche et le développement. Bien que la société Canadian Natural Resources LTD (TSE : CNQ) n’a pas été directement impliqué dans le Développement durable. Les objectifs fixés par le gouvernement canadien, en regardant une entreprise de premier plan, pourraient indiquer comment le pétrole et le gaz se comporteront. Les mandats de développement durable montrent une formulation de “développement et utilisation responsables” du paysage canadien. Qui définit ce que cela devient ? La définition créée par la Canadian Natural Resources LTD. concorde-t-elle avec celle du gouvernement canadien ?

L’entreprise

Canadian Natural Resources LTD se profile comme une société indépendante de production et de développement de gaz naturel et de pétrole brut. Segmentée en trois secteurs, Midstream, Production, et Oil Sands Mining and Upgrading, elle couvre l’Amérique du Nord dans l’ouest du Canada, la mer du Nord au Royaume-Uni, l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire et le Gabon. La société possède de nombreuses composantes qui peuvent résister aux tempêtes économiques ou gouvernementales. Sa partie Horizon Oil Sands Mining and Upgrading fabrique du pétrole brut synthétique avec du bitume. Deux opérations de pipeline ont été confiées à la partie Midstream, qui dispose également d’un système de cogénération d’électricité grâce au partenariat Redwater. De nature mondiale, elle possède une filiale au Royaume-Uni, connue sous le nom de CNR International. Un système de traitement central situé près du champ Ninian qui sert de plate-forme pétrolière pour les champs des terrasses Lyell et Columba dans lesquels la société a des intérêts. Elle maintient également des intérêts dans plusieurs autres champs. Les activités d’exploration se poursuivent dans les zones offshore de la Côte d’Ivoire en Afrique, où elle détient trois licences en décembre 2016. Cette même année, elle a engagé des puits nets de gaz naturel dans le Nord-Est de la Colombie-Britannique et le nord-ouest de l’Alberta.

Nouvelles

Titanium Corporation, Inc. avec Canadian Natural Resources LTD le 30 octobre 2018, a annoncé que la phase FEED (front-end engineering design) du Projet Horizon avait pleinement mis en œuvre la troisième phase. Soutenant le concept d’Emissions Reduction Alberta (ERA), les deux entités ont accordé un financement plus important, soit 1,5 million de dollars, et, en fonction des résultats, jusqu’à 3,7 millions de dollars. L’activité de validation du concept comprend la construction d’usines secondaires à côté des usines de traitement des mousses existantes afin de créer une étape secondaire de traitement qui accélère l’assainissement des résidus, réduit les émissions, récupère les minéraux et le bitume des résidus. Les équipements mécaniques, les fiches techniques, les schémas de tuyauterie et d’instrumentation, ainsi que l’architecture du système de contrôle correspondant sont prêts à être examinés.

Pour la croissance ?

Les analystes continuent à avoir confiance dans le titre comme une opportunité à long terme. L’année 2016 a vu des rendements négatifs, mais la société a fait des acquisitions, obtenu des licences d’exploration et financé davantage de projets environnementaux. Les analystes s’attendent à ce que les bénéfices reviennent aux extrémités positives de l’échelle d’ici 2019. Les analystes la classent comme un “moteur de croissance”. Pour les traders à découvert, elle pourrait faire de l’argent maintenant. L’entreprise a toujours connu une certaine volatilité des actions. Sa stratégie équilibrée à quatre piliers séduit les analystes et le public. Avec une telle intelligence que les actions pourraient bien finir par gagner. Avec une longue période de négativité, rien que par les mathématiques de la probabilité, les rendements positifs devraient bientôt arriver. Le public et les analystes apprécient le titre et l’entreprise. En toute confiance, ils la négocient et la considèrent comme un bon investissement à long terme, un peu comme une équipe sportive qui ne gagne pas toujours, mais qui prend des risques et survit quand même. La lecture du texte fait grimacer l’investisseur, même si elle provient de sources extérieures comme le Nasdaq Times. Dans certains secteurs, l’entreprise gagne à plusieurs reprises, mais si l’on regarde les statistiques globales, on constate qu’elle a connu une baisse à long terme. Au cours des derniers mois, jusqu’au bouleversement mondial, elle a évolué vers des domaines positifs. Certaines entreprises dans lesquelles les gens investissent parce qu’ils aiment ce qu’ils font et veulent que les affaires soient faites de cette façon. Les expansions réussies et bien faites donnent normalement de bons rendements positifs si l’entreprise n’a pas trop étendu ses activités. Rien n’indique une extension excessive, mais un risque calculé bien pensé et bien fait malgré les obstacles et les changements de réglementation.

En mai 2018, la Royal Dutch Shell Corporation a retiré sa participation de 8 % dans Canadian Natural Resources en raison de son endettement. L’année précédente, Shell avait vendu ses actifs dans les sables bitumineux de l’Alberta à Canadian Natural. Ce mois-ci, Ninepoint Partners LP a libéré 423 400 actions.

Avec l’argent versé dans les nouvelles technologies par le gouvernement canadien par le biais des politiques de développement durable, il se pourrait que Canadian Natural Resources ait le cran et les connaissances nécessaires pour rendre les sables bitumineux rentables et ne pas ruiner l’environnement. Si c’est le cas, cela en ferait un leader mondial grâce au soutien des Nations unies au développement durable. Elle s’en est rapprochée plus que toute autre entreprise. Encore un obstacle à franchir — le faire proprement.

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