Avant minuit, la veille de Noël, Air Canada (TSE : AC) a reçu la bonne nouvelle que la partie réglementaire du gouvernement a approuvé son acquisition du programme de récompenses aux consommateurs Aéroplan.
En novembre 2018, juste avant que l’extraordinaire période des fêtes de fin d’année ne frappe Air Canada, le changement de règles du programme de récompenses avait provoqué la fureur des consommateurs. L’acquisition des programmes de récompenses Aéroplan a donc suscité des craintes, les clients craignant que la même complication ne soit appliquée.
Presque au même moment, les régulateurs de l’Office des transports du Canada (OTC) ont fait un cadeau de vacances anticipé aux consommateurs en ordonnant aux compagnies aériennes d’offrir de la nourriture et des boissons si les vols sont retardés de trois heures et de payer 400 dollars aux particuliers. À six heures et neuf heures, le Tribunal judiciaire du CTA a confirmé que la sanction devienne respectivement de 700 et 1000 dollars.
Toutes ces mesures seront mises en œuvre d’ici l’été 2019. Ainsi, des entités gouvernementales aux compagnies aériennes, un mouvement important d’apaisement des passagers a eu lieu. Dans la plupart des cas, les compagnies aériennes canadiennes, y compris Air Canada, font un excellent travail pour servir les nombreux passagers qu’elles ont. Dans les rares cas, le secteur aérien canadien ne le fait pas.
Epiphanie
Avec cette révélation en suspens, Air Canada a franchi l’obstacle de la réglementation, mais pas celui de l’actionnariat. Jusqu’en 2017, Air Canada a utilisé Aeroplan programme de récompense des consommateurs par l’intermédiaire d’une société nommée Aimia (TSX : AIM).
En novembre, Aimia et Air Canada ont signé un accord de 450 millions de dollars en espèces faisant d’Aeroplan la propriété d’Air Canada. Air Canada a pris en charge les 1,9 milliard d’euros de responsabilité.
Les accords annoncés par Air Canada ont été réalisés avec la Banque Canadienne Impériale de Commerce, la Banque TD et Visa qui assure le programme de récompense des clients Aeroplan jusqu’en 2030. Ces entités ont échangé des sommes considérables. Toutes les entités qui participent au programme Aéroplan n’ont pas conclu d’accord. Cela pourrait se poursuivre pendant plusieurs mois.
L’accord
Le 8 janvier, les actionnaires d’Aimia doivent approuver l’achat d’Aeroplan par Air Canada. L’approbation réglementaire a été mise en place, y compris les conditions de clôture partielle, mais pas l’approbation des actionnaires. Les points actuels restent bons jusqu’en 2020, date à laquelle Air Canada lancera un nouveau programme de récompenses pour les consommateurs.
Aucun détail n’a été publié sur ce qu’il adviendra des points Aéroplan après cette date, si ce n’est que les points seront sauvegardés. Actuellement, Air Canada aura accès aux données des clients.
Aimia a reçu 1 milliard de dollars en espèces après l’accord. Un ensemble d’employés d’Aimia deviendront également des employés d’Air Canada, et le programme de récompenses aux consommateurs d’Air Canada pour 2020 commencera en juin. Les réservations de Star Alliance et d’Air Canada permettront d’acheminer les points vers un programme. Les points Aéroplan seront uniquement dans les comptes des clients d’Aéroplan. Air Canada disposera d’une série de vols que les consommateurs d’Aéroplan pourront utiliser pour échanger leurs points. Cliquez ici pour consulter la page web d’Air Canada et ses mises à jour.
Prochaine étape
Les nouveaux paramètres du programme de récompense des clients Aéroplan commencent par un accord avec Aimia pour acheter comme indiqué en novembre 2018. Le montant est désormais de 1,9 milliard de dollars pour le passif lié aux détenteurs de points. Deux banques qui offrent la carte de crédit Aéroplan seront partiellement remboursées : La Banque Canadienne Impériale de Commerce et la Banque Toronto-Dominion, pour un montant total de 1,2 milliard de dollars. Visa et les deux banques ont convenu de poursuivre le programme jusqu’en 2030, et Aimia a ordonné, avec la vente d’Aéroplan, une révision stratégique de son orientation commerciale. En ce qui concerne le service au consommateur, Aéroplan a fait un excellent travail et a créé des répétitions. Il l’a fait au détriment de ses actionnaires qui n’ont pas obtenu un retour sur investissement décent.
Le PDG Jeremy Rabe a expliqué dans un rapport du Financial Post que bien qu’il ait développé une plate-forme mondiale, il n’a pas tenu compte du retard dans la génération de nouveaux revenus avec la base de coûts. Au fur et à mesure que les rumeurs se sont répandues sur la durée de ce scénario financier, Aimia a perdu des clients qui avaient stabilisé ce type de flux d’argent. Avec l’annonce par Air Canada de son propre programme de récompenses en 2020, la concurrence accrue aurait probablement fait perdre plus d’argent aux investisseurs. Plutôt que de tomber encore plus bas dans le trou noir, Aimia a choisi de faire de nouveaux plans d’efficacité, de technologies de base, de services et de simplification. Depuis septembre 2018, le titre de la société a connu plusieurs reprises de hausse, surprenant les analystes les plus cyniques. En gros, c’est une entreprise intègre qui s’est retrouvée prise dans des décisions à long terme qui n’ont pas profité aux actionnaires, mais apparemment, les consommateurs continuent d’essayer de sauver les services.
Conclusion
Si une entreprise ne gagne pas d’argent, l’inévitable peut se produire si elle ne couvre pas une option de sauvetage. Si les actionnaires n’obtiennent pas de retour sur investissement pour un service ou un programme de qualité, l’entreprise ne peut pas poursuivre ses activités comme si de rien n’était. Les consommateurs et les investisseurs doivent comprendre que certaines choses se produisent en raison des conditions du marché ou de décisions qui ne favorisent pas le retour sur investissement, même en cas de réactions positives des clients
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(photo de Liam Allport sur Flickr. CC By 2.0)
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