Historiquement, les pandémies ont eu des répercussions massives sur les modes de vie et de fonctionnement de la société et des modes de travail. Cette crise sanitaire ne sera pas différente. Elle a déjà précipité ou accéléré de nombreux changements qui auront un effet durable. Sur le plan personnel, beaucoup d’entre nous ont découvert de nouveaux passe-temps ou adopté de nouveaux modes de vie et de socialisation.
Certains des changements les plus immédiatement évidents sont des choses plus simples, comme la perception accrue de la valeur de la cuisine maison ou des légumes cultivés à la maison. À un niveau plus profond, beaucoup d’entre nous ont également changé leur psychologie et leurs croyances. Certains ont adopté de nouveaux objectifs de vie ou de nouvelles morales après avoir été poussés dans une situation qui peut favoriser une réflexion profonde. D’autres sont de plus en plus inquiets pour l’avenir, maintenant que la fragilité de notre mode de vie et de travail moderne a été mise en évidence.
Mais les changements qui ont été suscités et catalysés par la crise sanitaire se sont étendus bien au-delà du foyer et de l’individu en tant qu’unité autonome. Ces changements sont susceptibles de bouleverser nos modes de vie et de travail acceptés dans le monde des affaires également.
L’évolution de la main-d’œuvre
Immédiatement, les mesures de verrouillage et de distanciation sociale ont arraché les travailleurs de leur bureau et les ont poussés à travailler à distance. Pour de nombreuses entreprises, cela a nécessité des changements rapides dans la structure et les méthodes de travail de leur personnel. Les outils de collaboration et de conférence tels que Zoom et Slack ont vu leur base d’utilisateurs augmenter massivement en conséquence.
Pour l’investisseur, le navire a peut-être déjà navigué ici, car le sommet de cette tendance émergente est probablement atteint. Si l’acclimatation aux méthodes de travail à distance peut réduire la nécessité du trajet quotidien dans de nombreuses entreprises, un retour croissant au bureau est largement à prévoir.
Des robots partout
Les drones ont été l’une des industries à tirer profit de la pandémie. La nécessité d’appliquer des restrictions de confinement, par exemple, a conduit de nombreux services de police à adopter rapidement les drones comme outils de surveillance, ce qui leur a permis de surveiller plus efficacement de vastes zones. L’utilité des drones dans les chaînes d’approvisionnement a également pris un tout autre relief.
Dans le domaine des soins de santé, les prestataires cherchent à accroître rapidement les applications des robots pour améliorer les mesures d’assainissement. Des applications simples comme l’assainissement, l’admission des patients et la distribution des repas ne sont que quelques-uns des domaines dans lesquels on innove actuellement. En retirant autant que possible les humains de l’équation, le risque de propagation des infections dans l’hôpital est fortement réduit.
La trépidation et les délibérations prolongées n’ont pas leur place dans un état d’urgence
L’un des plus grands changements résultant de la pandémie a été la rapidité avec laquelle les perceptions ont évolué dans de nombreux domaines. L’inquiétude concernant les dangers potentiels et les mauvaises utilisations des drones est maintenant relativisée à la lumière des avantages accrus qu’ils peuvent apporter. Les gouvernements du monde entier sont maintenant poussés à accélérer ou à envisager de nouvelles modifications réglementaires, ce qui ouvre aux producteurs et aux opérateurs de drones la possibilité d’élargir leur champ d’application.
Mais au-delà des drones, certains des plus grands changements ont été observés dans le domaine de l’IA au travail. Alors que certaines des applications qui sont aujourd’hui ouvertement déployées auraient autrefois été accusées de dépasser les limites de la vie privée, voire d’être effrayantes, l’apparente nécessité a diminué les objections et a même été ouvertement acceptée.
Bien qu’il s’agisse d’une avancée qui n’a jamais vraiment décollé, il est difficile d’imaginer que l’idée de la recherche des contacts aurait reçu beaucoup d’air si elle avait été introduite avant la pandémie. Si l’on avait présenté aux gens une technologie qui allait être utilisée pour surveiller chaque interaction qu’ils avaient dans leur vie quotidienne, tout cela dans le but apparent de surveiller les infections, on aurait probablement constaté un tollé. La NSA s’est retrouvée sous pression lorsque Snowden a divulgué sa collection de documents, et ce à quoi ils ont été exposés était, sans doute, moins effrayant que la recherche des contacts.
L’IA pénètre rapidement le tissu social
L’un des principaux facteurs de réduction de la dépendance à l’égard de l’homme pour sortir immédiatement de la pandémie est l’influenza aviaire. Il existe déjà des déploiements rapides de technologies alimentées par l’IA dans diverses applications. De la surveillance des foules pour s’assurer du respect des obligations liées au port de masques au diagnostic à distance où les ordinateurs peuvent détecter les personnes présentant des symptômes de COVID-19, les applications sont nombreuses.
Mais les applications de l’IA se sont étendues bien au-delà de la surveillance et du contrôle des maladies, et la nécessité d’une distanciation sociale ne fera qu’accélérer l’acceptation de ces applications.
Pas plus tard que l’année dernière, des enquêtes menées auprès des travailleurs et des consommateurs ont révélé que la présence de robots diminuait la satisfaction professionnelle des travailleurs et rendait les clients mal à l’aise et gênants. La préférence pour l’interaction humaine plutôt que pour les rapports cliniques froids avec un robot était de première importance pour les gens surtout au travail.
Mais malgré cela, les supermarchés avaient déjà commencé à remplacer les travailleurs par des robots autonomes. Ahold Delhaize avait déjà commandé 500 robots pour identifier les déversements dans leurs supermarchés l’année dernière. Ces robots sont cependant relativement innocents, considérés comme une augmentation plutôt qu’un remplacement complet des humains, leur rôle se limitant à l’identification. Mais des progrès sont réalisés, et notre anxiété croissante à l’égard des contacts sociaux a le potentiel d’accélérer l’acceptation de robots plus perfectionnés.
La croissance de l’IA devrait être exponentielle
Avant même que COVID-19 ne prenne le dessus sur notre vie quotidienne, l’IA était sur une trajectoire ascendante rapide. Mais la pandémie a peut-être accéléré le taux de croissance auquel il fallait s’attendre. La croissance de la robotique ne fera qu’accélérer l’évolution de l’IA – après tout, c’est l’intelligence de nombreux robots qui les rend plus utiles que de simples jouets télécommandés.
Pour ceux qui cherchent à se lancer dans l’IA en bourse, il existe de nombreuses options pour les investisseurs qui souhaitent s’exposer à l’IA. Rechercher uniquement les actions qui ont reçu un coup de pouce grâce à des applications immédiates dans la lutte contre COVID-19 peut être un peu myope, et il convient de se concentrer sur les entreprises qui ont un éventail plus large d’applications pour leur technologie.
En examinant les options disponibles localement, des entreprises comme Quisitive Technology Solutions, Inc. (TSXV : QUIS), mCloud Technologies Corp. (TSXV : MCLD) et Shopify (TSX : SHOP) innovent avec l’IA de manière à remodeler le visage de la main-d’œuvre, ainsi que la fourniture et la distribution de services et de biens essentiels. En examinant les acteurs de l’espace médical, Perimeter Medical Imaging AI, Inc. (TSXV : PINK) est une autre entreprise prometteuse qui vient de s’inscrire à la Bourse de Francfort il y a un peu plus de deux semaines sous le symbole 4PC.
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(Image présentée par Pixabay via Pexels)
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